MORGES ET SES ENVIRONS

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Les sujets de ces dessins se sont imposés par un désir de cohérence. Ils font partie d'un ensemble où interviennent ambitieusement l'histoire et la géographie quand ce ne sont pas des souvenirs souvent lointains de l'auteur. Les objets se proposent quelquefois d'eux-mêmes, mais aussi par leur confrontation. Une image fugitive saisie lors d'un passage peut servir de point d'accrochage : vision d'une rue montante ou échappée au sortir d'une demeure. L'alternance s'impose d'ailleurs entre les objets intimes et familiers et ceux qui pourraient être imposants, entre la relative sécheresse des pierres et l'abondance des feuillages, entre les thèmes chargés de légende et ceux de l'anecdote, entre les images tranquilles et celles qui palpitent en présence de l'eau.
Le dessin ne se détermine qu'en présence de l'objet, une fois que l'œil en aura fait le tour, mesuré le balancement des lignes dominantes, l'équilibre entre les surfaces travaillées et les aires calmes.

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