Ce travail étudie la présence du latin et de la culture antique chez trois écrivains contemporains (Claude Simon, Pascal Quignard et Jean Sorrente) et propose de considérer la notion problématique d’héritage, qui se pose forcément, comme un possible leurre. Car s’il est évident que les œuvres ici analysées affichent une apparente continuité à la fois au niveau formel et au niveau des contenus de culture (phénomènes formels itératifs, citations latines, transpositions de textes antiques), l’Antiquité latine y perd son statut particulier : ni objet du texte, ni voix de l’autorité, ni preuve d’érudition (même si elle feint de l’être), ni trésor d’outils rhétoriques qui favorise la séduction, son réinvestissement, pratiqué par les trois auteurs, s’approche tantôt du maniérisme formel, tantôt du stéréotype, tantôt d’une réutilisation complètement personnelle de la culture antique. Le rapport qu’entretiennent les trois auteurs avec le latin relève donc d’un paradoxe : ils réinventent (réécrivent) l’Antiquité.
Ian De Toffoli ayant étudié la littérature française et comparée à Paris IV, sous la direction de Mme le professeur Dominique Millet, est aujourd’hui assistant-chercheur à l’Institut de langue et de littératures luxembourgeoises de l’Université du Luxembourg et directeur des éditions Hydre.
Date de disponibilité :
Collection | POETIQUES ET ESTHETIQUES XXE-XXI SIECLE |
Format | 15,5 X 23,5 CM |
No dans la collection | 0024 |
Nombre de volume | 1 |
Nombre de pages | 504 |
Type de reliure | BROCHÉ |
Date de publication | 27/11/2015 |
Lieu d'édition | PARIS |
Indic. sur auteur original | SIMON (CLAUDE) |
EAN13 | 9782745329059 |
eEAN13 | - |