La littérature ne se conçoit plus au XXe siècle selon des règles préétablies. Elle témoigne de la conscience que l’œuvre littéraire est un devenir. Loin de livrer un produit fini, elle accueille les infinies possibilités de la langue. Cette littérature s’est dite textuelle. Elle a figuré la poussée du temps et des généalogies qui la constituent. Elle s’est donné le droit de tout dire, l’a immortalité de la beauté » (Leiris), la fable, la mort, le rien. L’histoire de la littérature française du XXe est inséparable de l’approche interdisciplinaire, de la pluralité des arts, d’une intense activité critique et philosophique. Elle élabore une archéologie de la modernité ; elle fait le récit des différences, de l’hybridation des formes et des techniques, de l’écriture sur la brèche. C’est l’histoire de la littérature des partages et des partitions.
Mireille Calle-Gruber est Professeur de littérature française (Université de Paris 8 ; Professor Emeritus, Queen’s) et écrivain. Elle a publié des études littéraires : L’Effet-fiction. De l’illusion romanesque, Nizet, 1989 ; La Ville de l’Emploi du temps de Butor, Nizet, 1995 ; Photos de Racines (avec H. Cixous), Ed. des Femmes, 1994 ; Les Partitions de Claude Ollier, L’Harmattan, 1996, et des fictions : Arabesque, Actes Sud, 1985 ; La Division de l’intérieur, Montréal, L’Hexagone,1996 ; Midis. Scènes aux bords de l’oubli, Trois, 2000. Elle est membre de la Société Royale du Canada depuis 1997.
Date de disponibilité :
Collection | UNICHAMP ESSENTIEL |
Format | 13X21 |
No dans la collection | 0003 |
Nombre de volume | 1 |
Nombre de pages | 240 |
Type de reliure | BROCHE |
Date de publication | 15/06/2001 |
Lieu d'édition | PARIS |
EAN13 | 9782745303455 |
eEAN13 | - |