Le présent ouvrage propose un essai d’analyse de l’écriture épistolaire de Liszt, et une édition critique de quelques-unes de ses lettres à des familiers. Publiées pour la plupart par Jacques Vier en 1950, ces lettres, sources fondamentales pour les biographes du musicien, demandaient une réédition corrigée et annotée. À ces autographes, tous conservés à la Bibliothèque nationale de France, s’ajoutent quelques autres lettres de Liszt ou de ses correspondants appartenant au même fonds, dont quelques inédites.
On y trouve des lettres de Liszt à sa mère évoquant les drames de sa vie familiale, des lettres plus professionnelles adressées à son ami le violoniste Lambert Massart, ainsi que sa correspondance avec diverses personnes, qui permet d’explorer la palette de son style épistolaire.
Une interrogation a en effet émergé du travail épistémologique effectué sur ces lettres : d’où peut provenir le complexe d’infériorité exprimé avec insistance par Liszt, qui se plaint que « [sa] plume se cristallise » sur le papier à lettre ? Une analyse de son écriture tente de répondre à la question posée par le cas de ce musicien épistolier.
Christiane Bourrel, agrégée de lettres classiques et docteure en musicologie, est membre du Centre de Recherche et d’Expérimentation de l’Acte Artistique (Iti CREAA) de l’université de Strasbourg. Sous la direction de la musicologue Márta Grabócz, elle a travaillé au renouvellement de l’édition de la correspondance de Franz Liszt, notamment à la réédition de ses lettres à Lambert Massart témoignant de l’édition musicale à Paris sous la Monarchie de Juillet.
Date de disponibilité :
Collection | DIALOGUE DES ARTS |
Format | 15,5 X 23,5 CM |
No dans la collection | 0012 |
Nombre de volume | 1 |
Nombre de pages | 762 |
Type de reliure | BROCHÉ |
Date de publication | 25/10/2024 |
Lieu d'édition | PARIS |
EAN13 | 9782745362018 |
eEAN13 | 9782745362025 |