Il semblerait que Mallarmé, Valéry et Reverdy accomplissent
exemplairement la critique théorique des fondations romantiques
de la littérature. Cet ouvrage voudrait montrer comment cette
critique s’inscrit dans l’écriture même de leurs poèmes en
interdisant toute considération idolâtre d’une autonomie sans
autre de l’oeuvre. On expliquera ainsi que l’écroulement de la
métaphysique romantique ouvre la voie, chez ces auteurs, à une
reconnaissance de la discursivité de l’oeuvre, à sa considération
tout à la fois poétique et rhétorique. De cela on conclura peut-être à l’éviction du paradigme esthétique de la poésie et de ses
implications indissociablement politiques et communicationnelles, au profit d’une inquiétude humaniste ouvrant la voie à de
nouvelles définitions de la poésie et, plus largement, de la
littérature.
Benoît Monginot est docteur en Littérature Française, agrégé de
Lettres modernes. Il a enseigné à l’Université de Toulouse le Mirail. Ses travaux de recherche portent sur la poésie française des deux derniers siècles et sur la théorie littéraire.
Date de disponibilité :
Collection | BIBLIOT.DE LITTERATURE GENERALE ET COMPAREE |
Format | 15,5 X 23,5 CM |
No dans la collection | 0134 |
Nombre de volume | 1 |
Nombre de pages | 416 |
Type de reliure | BROCHÉ |
Date de publication | 30/04/2015 |
Lieu d'édition | PARIS |
EAN13 | 9782745328090 |
eEAN13 | 9782745333919 |