Cet ouvrage sonde le terrain sur lequel la critique littéraire et la biographie d’écrivain se rencontrent dans la seconde moitié du XIXe siècle. Plusieurs travaux consacrés à l’évolution des études littéraires suggèrent que la critique y a fusionné avec la biographie, pour ensuite cheminer à ses côtés jusqu’à ce que Proust l’ait tirée de son dogmatique endormissement. Les choses se sont-elles passées de manière aussi simple et aussi linéaire ? Après avoir identifié le socle épistémologique sur lequel se produit le rapprochement de la critique et du biographique, cet ouvrage s’arrête à un cas de figure emblématique : Gustave Flaubert. Par ses prises de position fortement antibiographiques comme par son programme esthétique porté par le désir d’une oeuvre objective et impersonnelle, Flaubert semblerait ne pas se prêter à cette rencontre de la critique et de la biographie. Et pourtant, à y regarder de plus près, il y a tout lieu de croire qu’il y a, d’une manière ou d’une autre, contribué…
Détentrice d’un doctorat en Études littéraires de l’Université du Québec à Montréal, Marina Girardin enseigne la littérature au Cégep Édouard-Montpetit. Ses travaux actuels portent sur la nécrologie d’écrivains.
Date de disponibilité :
Collection | ROMANTISME MODERNITE |
Format | 15,5 X 23,5 CM |
No dans la collection | 0176 |
Nombre de volume | 1 |
Nombre de pages | 296 |
Type de reliure | BROCHÉ |
Date de publication | 27/06/2017 |
Lieu d'édition | PARIS |
EAN13 | 9782745334886 |
eEAN13 | 9782745347961 |